Bienveillance au travail
Qui veut être mal payé dans son travail ?
Personne, c’est évident ! Mais pour que les personnes soient bien payées et que cela dure, il faut que l’entreprise soit performante d’un point de vue économique.
Qui veut être maltraité dans son travail ?
De plus, les problèmes humains au travail sont une importante cause de coûts économiques et sociaux (Licenciements, recrutement, formation des nouveaux embauchés, ambiance délétère au travail). Une entreprise ne peut donc survivre que si elle performante au niveau économique et humain.
Bientraitance professionnelle et performance économique, ce sont là des valeurs essentielles qui guident notre démarche.
L'homme ne doit pas être au service de l'économie mais à l'inverse l'économie doit être au service de l'homme. Selon René DURINGER de l'observatoire des tendances, les solutions de croissance passent par l’innovation à haute dose, celle-ci n’étant possible que si l’entreprise passe au "Work & Care" pour encourager co-conception, créativité, coopération, co-innovation, fluidité inter-fonction, etc.
Work & Care
Le "Care" : C’est une capacité à prendre soin de ses salariés, avec une implication élevée de l’entreprise dans leur santé ou de leur environnement de travail.
Si le "Work & care" est une évidence stratégique pour les entreprises à la recherche de solutions de croissance durable, c’est aussi une réponse sociétale. Alors qu’au XXIe siècle, on cherche des repères, on attend de la reconnaissance, du contact, des relations vraies, de lien social et une attention de l'autre, des autres. Cela est vrai dans la vie de chacun au quotidien, mais aussi dans le monde du travail...
Prendre soin n'est pas se montrer faible, c'est montrer aux autres une attention véritable et ce comportement est souvent porteur d'un apport positif pour celui qui offre, mais aussi celui qui reçoit.
De beaux discours ? Pas seulement.
Ce mal-être dans l’air du temps contamine l'univers des entreprises, le transformant peu à peu en univers stérile, vieillissant et allergique à l’innovation. Sans faire preuve de crédulité extrême, on serait en droit de penser que "prendre soin" de l'autre, de ses salariés, de ses collaborateurs est l'une des clés pour relancer la machine de la créativité, de la productivité et par la même de la croissance. Les entreprises en ce début de millénaire se préoccupent de RSE et cela est louable si l'on se penche sur l'avenir des générations futures. Mais cela ne suffit pas.
Comment préparer l'avenir si notre environnement regorge de personnes sans espoir dans le futur ? L'une des réponse est dans le soin d'autrui, le "Care" !
Psychologie positive
PRINCIPE DE LA PSYCHOLOGIE POSITIVE :
Etude des forces, du fonctionnement optimal et des déterminants du bien être. Ce champ de la psychologie vise à mieux cerner ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue.
Martin SELIGMAN

Il était dans un avion, et discutait avec un chef d’entreprise. Martin Seligman expliquait qu’il menait des recherches en psychologie sur le thème de l’impuissance comme facteur majeur de la dépression. Le chef d’entreprise reliait ce thème à son vécu, les employés de son entreprise, leur motivation, leur optimisme et donc leur créativité, vecteur de réussite de l’entreprise. Ce dernier demanda à Martin Seligman pourquoi il n’étudiait qu’un aspect des choses, l’aspect négatif, alors qu’il y a deux faces à chaque chose, le négatif et aussi le positif. Martin Seligman explique qu’il a eu une prise de conscience et de là, est née la psychologie positive. Il décide d’étudier le bien être, l’optimisme, la motivation, face positive des troubles psychologiques. Jusqu’à présent, la psychologie traditionnelle s'intéresse à aider les personnes qui vont mal à aller bien en explorant les difficultés et problèmes rencontrés d’une manière générale avec différentes techniques. La Psychologie Positive s'intéresse à aider les personnes à aller toujours mieux qu'elles aillent bien ou mal au départ.
Mihaly CSIKSZENTMIHAlLYI

Vivre : la psychologie du bonheur de Mihaly Csikszentmihalyi s'inscrit dans le mouvement de la «psychologie positive». Pour Csikszentmihalyi, le bonheur se définit par l'«expérience optimale». Il présente dans ce livre, les principes généraux du développement de l’expérience optimale et les conditions du bonheur dans le contexte de la vie quotidienne. Csikszentmihalyi précise que l’expérience optimale correspond à «l’état dans lequel les gens sont quand ils sont profondément engagés dans une activité pour le plaisir, quand ils se sentent heureux et sont au maximum de l’enchantement». Csikszentmihalyi donne le conseil suivant «Recherchez sur les aspects positifs de l’expérience humaine : la joie, la créativité et le processus d’engagement total face à la vie que j’appelle «expérience optimale».
Tal BEN SHAHAR

Après y avoir obtenu lui-même son doctorat en comportement organisationnel, Tal Ben-Shahar a enseigné à Harvard, où ses cours sur la psychologie positive et l'étude du bonheur ont été parmi les cours les plus populaires de l'histoire de l'université, réunissant jusqu'à 1400 étudiants chaque trimestre.
Ilona BONIWELL
